Page 14 - La Lanterne n°47
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Histoire
Un exemple, est celui de la chapelle avait disparu au lendemain de la place devant la chapelle) était loué
Saint-Georges en 1822 : le bâtiment Révolution ne fut pas rétablie : dans et planté en vignes pour produire
se dégradant, quelques travaux un premier temps en 1805 l’Église de jeunes plants. En 1822 la même
furent entrepris avec les moyens devint une succursale de celle de idée s’imposait pour l’Église : il
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disponibles de l’époque. Et tous ces Saint-Symphorien, puis en 1806 elle fallait la louer, et le tonnelier Chérot
travaux ne furent pas heureux. C’était fut rattachée comme simple oratoire s’était dit intéressé. La Fabrique
il y a exactement deux siècles. à la succursale de Sainte-Radegonde. eut alors l’idée d’imposer au futur
Enfin, en 1808 le territoire de la locataire d’importants travaux
Cette chapelle est l’ancienne église commune de Saint-Georges fusionna de remise en état : ces travaux
de la paroisse de Saint-Georges- avec celui de Rochecorbon et les étaient normalement imputables au
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sur-Loire. Après la Révolution deux paroisses furent réunies. propriétaire, mais ils furent ajoutés
française s’engagea un mouvement au contrat de bail, le preneur devant
de déchristianisation aboutissant Conformément aux dispositions du accepter en toute connaissance de
en 1794 à l’instauration par la Concordat, l’Église fut donnée à la cause. Ce bail locatif fut mis aux
Convention d’un nouveau culte paroisse de Rochecorbon. C’était à enchères le 21 juillet 1822, et c’est
de l’Être suprême. Mais le culte la Fabrique, l’institution qui gérait le finalement le chanoine Frémin de
catholique reprit progressivement temporel de la paroisse, d’entretenir Tours qui l’emporta avec un loyer
essor et le Concordat napoléonien le le bâtiment. Mais l’argent manquait, annuel de 50 francs : il louait déjà le
rétablit officiellement en 1802. et l’Église ne servait plus au culte. presbytère qui jouxtait l’Église.
À Saint-Georges la paroisse qui Dès 1815 l’ancien cimetière (l’actuelle
>> Dessin de 1873 par MEINHARD : on y remarque
le même clocheton surmontant le clocher mais
en moins bon état qu’en 1854, le vitrail du chœur
toujours avec la même forme originelle. Un
panneau avait été ajouté au-dessus de l’entrée.
Collection C. Mettavant, colorisée.
1. C’est le terme utilisé à l’époque pour qualifier les églises qui n’étaient pas églises de canton. Ainsi l’église de Rochecorbon était également une
succursale de celle de Vouvray.
2. Saint-Georges faisait initialement partie du territoire de Rochecorbon, du IXe au XIIIe siècle. Un seigneur y fut installé en lui donnant une certaine
indépendance. En 1808 Saint-Georges réintégrait Rochecorbon. En 12 siècles elle fut indépendante 5 siècles et rochecorbonnaise pendant 7 siècles !
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